6,7. Crise financière: Sarkozy prend le lead
Crise financière
La crise financière prend de plus en plus d’ampleur de jour en jour. Même si les grands indices boursiers gagnent des points, le jour suivant, ils en perdent autant ou même plus. Les banques américaines sont dans des situations très graves et tous les gouvernements cherchent des solutions pour relancer l’économie. C’est ce que le président Sarkozy a laissé savoir lors de sa visite au Canada.
Le président français a fait savoir que pour régler cette crise, il faut une reformulation du capitalisme. Il a aussi dit que pour le moment, les gouvernements agissent en égoïsmes, et qu’il devrait plutôt s’allier et trouver une solution ensemble. C’est pour cela qu’il veut tenir un Sommet avec les 27 pays membres de la Commission Européenne.
Le Premier Ministre Harper, lui, se fait moins alarmant et reste calme disant que les institutions financières du Canada ont une bonne gestion et que les conséquences de la crise ne se font pas paraître. Par contre, il ne néglige pas le fait qu’une faille a été trouvée dans le capitalisme. « On a un capitalisme sans règles, qui manque d'information précise, on le voit au niveau international, au niveau national, on est tous dans le même bateau. L'argent traverse les frontières d'une façon qui crée de l'instabilité. Cela ne veut pas dire que le capitalisme a coulé, mais que nous avons la responsabilité de créer des mécanismes internationaux pour améliorer les marchés » a soutenu M. Harper.
Le Président français a aussi dit qu’à la suite du Sommet, il faudrait tenir une réunion des 8 pays les plus industrialisés du monde incluant la Chine la Chine
Le leadership de Nicolas Sarkozy est remarquable. C’est de cela qu’il nous manquait. Le monde avait besoin de quelqu’un pour remettre les pendules à l’heure, et faire bouger les choses. On ne peut se lier à un plan de sauvetage, il en faut beaucoup plus, et l’idée d’un Sommet est très intelligent. Le Premier Ministre Stephen Harper a aussi loué le leadership de Nicolas Sarkozy. Ce dernier a souligné que le capitalisme doit prendre un nouveau tournant. «Nous sommes au XXIe siècle, on ne peut pas continuer avec les institutions et les principes du siècle précédent», a-t-il soutenu. Prendre cette crise à la légère et se dire que cela va passer est la pire chose que l’on puisse faire selon Sarkozy. On a beaucoup de travail à faire.